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Danse la vie
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25 mai 2008

Vous inquiètez pas

Comme chaque dimanche, elle s'est levée tôt; comme chaque dimanche, elle était la prem's levée... Comme chaque dimanche, elle est allée "au pain et au journal"...
D. de la maison de la presse lui a souhaité bonne fête; elle a eu envie de lui dire qu'elle était quand même pas sa mère... C. à la boulangerie, qu'est une mère, lui a rien dit.. Comme chaque dimanche, elle s'est arrêtée chez la voisine, boire la ricorée et discuter du temps qu'"a bien l'air de virer au mauvais, mais qu'est-ce qu'il fait lourd, ça va péter..."
Comme chaque dimanche où presque tous les enfants étant là, même rajouté, même si on sait pas qui est dans son lit parce qu'on a pas entendu rentrer... elle a fait des pancakes pour le petit-déjeuner... Un à un, ils s'étaient levés et il ne s'était rien passé... Pas un ne s'est dit qu'aujourd'hui, c'était la fête des mères..Il y a deux ans, c'est pas loin, elle s'est souvenue que rentrée tard à la maison, ils lui avaient préparée un chemin de pétales de fleurs jusqu'à son assiette...c'est pendant ce petit déj, que la voisine lui a offert des roses de son jardin, dans la pensée de sa mère à elle qui s'appelait Rose et elle lui a dit bonne fête. Elle a eu envie de lui dire qu'elle était quand même pas sa mère. mais du coup, un des garçons lui a dit bonne fête maman. Comme elle avait retrouvé le plaisir de cuisiner, genre en rentrant la veille au soir à presque 22h, elle leur avait fait des galettes d'avoines jambon, fromage, légumes et tiramisu poire-chocolat, elle a pensé à faire un joli manger de dimanche, fête ou pas fête.... Ca sentait bon... Le grand s'est levé et miracle lui a dit "bonne fête mais j'ai pas de fleurs!". pour elle, les mots étaient comme un bouquet.

Ce qui se faisait, lui faisait très plaisir. Ce qui ne se faisait pas, ne lui faisait pas mal. Elle avait une grosse pile de poésies d'avance depuis le temps qu'elle était maman. Alors, elle voulait pas tout mélanger, mais elle pensait que c'était le bon jour pour parler de ce livre :

Ne t'inquiète pas pour moi

Il était un peu triste mais la formule était géniale. C'était une formule que sa grande avait beaucoup adopté pendant ces années comme elle même l'avait fait avec sa propre mère. et ça s'était une vie de toute l'année, de toute une vie aussi, fête ou pas fête.

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