Le gris
Il ya des matins où le coeur a la couleur du brouillard, gris couleur du doute. Les larmes n'ont pas de couleur et si elles en avaient, seraient-ce des larmes?.....La solitude voulue s'installe mais il n'est pas utile de regarder à l'intérieur sous peine de n'y trouver que de la peine......Quelques rares vinaigriers s'efforcent à percer d'orange l'uniforme d'un matin d'automne et de leur couleur criarde hurlent la vie à tort et à travers. Ils sont comme la bouée lancée aux milieux des vagues dont on a peur que la plus grosse nous emporte. Il faut faire du feu; il faut mettre le feu; il n'y a pas de "il-faut. Mais si......
Si, si, il faut faire la valise, mettre sa robe de fleur, composter le voyage, et s'enfuir à l'autre bout d'ici, où m'attendent des petits déjeuners, du sable fin, des rires si doux, des bras qui entourent et bercent. Vivement...Vivement d'aller voir le temps d'ailleurs, acheter du courage, trouver de la foi qui dit que ça va, que ça vient et que le brouillard va se lever dedans et dehors.